Auguste Biaggi sculpteur

Dans son édition du 25 juin 1927, la "Revue du vrai et du beau" (sous la plume d'un certain Raymond Sélig) se fait l'écho  du "Salon des Artistes Français et de la Société Nationale des Beaux-Arts". C'est dans les salles réservées à la sculpture que le critique d'art semble goûter son plaisir. Non qu'il n'apprécie la peinture, mais, à ses yeux, la sculpture reste l'art difficilement accessible, "l'art créateur par excellence où il faut vraiment le feu sacré".

Raymond Sélig s'arrête sur l'exposition des oeuvres d'Auguste Biaggi qu'il qualifie d'"importante et de particulièrement intéressante". Entre autres oeuvres remarquées, "Le lieur de fagots" "d'une exécution simple et puissante, au relief vigoureux, aux masses remarquablement équilibrées....Puis cette statuette en marbre de la "Douleur" qui est une oeuvre tout à fait digne d'attention. Cette jeune femme nue, prostrée, la figure enfouie dans sa chevelure est modelée avec  infiniment de souplesse et de délicatesse ; la pose pleine d'abandon est extrêmement harmonieuse et le rythme des lignes est on ne peut plus heureux...C'est là, certainement, une des meilleures sculptures du Salon".

"J'ai déjà eu l'occasion de dire ici combien je goûtais le style de ce sculpteur. On rencontre peu de talents aussi souples que le sien. L'on retrouve dans ses oeuvres un souvenir du grand Dalou, qui fut son maître, mais l'on y admire aussi, outre une grande science de métier, un accent qui est bien propre à Auguste Biaggi et qui rend sa sculpture particulièrement attirante".

Source : https://gallica.bnf.fr

© Marianne Bourgeois

Article paru dans le magazine artistique "la revue du vrai et du beau" (10 juin 1929) où l'on salue au Salon de la Nationale, le talent d'Auguste Biaggi pour deux oeuvres dont une statue en plâtre intitulée "Invocation".

Source : Gallica

© Marianne Bourgeois

Europe-colonies - Journal politique, diplomatique et économique des relations entre l'Europe et les Colonies, Protectorats et Pays sous Mandat - Edition du 5 janvier 1937

Article sur l'Exposition internationale de Paris de 1937 et plus précisément sur le Pavillon de l'Afrique équatoriale"

"L'Afrique équatoriale française est représentée à l'Exposition internationale de 1937 dans l'Ile des Cygnes par un groupe de constructions entièrement édifiées sur pilotis et situées sur la rive Nord entre les emplacements réservés à l'Algérie et à l'Afrique occidentale française. Cet ensemble se trouve à une distance à peu près égale du Pont de Passy et de la passerelle du chemin de fer de ceinture. Il comporte :

1 - Une vaste terrasse sur laquelle le public accèdera, soit par la porte principale donnant sur la chaussée de l'Ile des Cygnes, soit par un débarcadère pouvant être accosté par les embarcations qui doivent assurer le transport des visiteurs sur la Seine. De cette terrasse, il sera loisible d'admirer le magnifique panorama des berges de la Seine et du Quai de Passy.

2 - En face de la  porte d'entrée, et surplombant la Seine, un "totem" à trois faces dont chacune sera ornée d'un masque fétiche. Cette oeuvre qui atteindra une quinzaine de mètres de hauteur, sera due au ciseau de Monsieur Biaggi, sculpteur."

Les Echos - Edition du 19 juin 1929

Rubrique "Mariages"

"14ème arrondissement - Montrouge

M. Biaggi, sculpteur, 77 rue Denfert-Rochereau - Mlle de Clercq, dentiste, 41 rue de Lévis"

Revue "Beaux-arts, littérature et spectacles" - Edition du 28 juin 1946 :

"L'assemblée générale de la Société nationale des Beaux-Arts vient de décerner les grands prix du Salon. Le prix Gillot-Dard à Monsieur Charlemagne pour sa composition "La Liseuse en rouge" ; le prix Cottet à Monsieur Pierre Prunier pour ses paysages ; le prix Rumsey au sculpteur Morlaix et le prix Puvis de Chavannes au sculpteur Biaggi pour trois bustes dont celui du peintre-poète Tristan Klingsor."

Fondé en 1928, le prix Puvis de Chavannes (en hommage au peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavanne - 1824/1898) est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des Beaux-Arts et consiste en une rétrospective de l'œuvre du lauréat à Paris au Carrousel du Louvre lors de la tenue du Salon de la Société nationale des Beaux-arts suivant.